J’avoue que cette impression d’inertie sur ce projet de diffusion fait partie des motivations qui m’ont poussé à organiser la conférence à l’éco-ferme de Vincendo ce 30 octobre dernier.
Et c’était d’autant plus facile pour moi de le faire car je n’ai diffusé que la version gratuite “Internet ou la révolution du partage”, ce qui contribue, je trouve, à enlever une certaine pression qui freine un peu la réussite de ce genre de projet. Maintenant, c’est simplement dommage pour le réalisateur et la production du film car ça ne contribue pas à rembourser les frais investis pour sa réalisation, mais j’avais pas trop le choix non plus.
Désolé, ça casse peut-être un peu tout ce projet mais je me dis que ça devait être plus facile de mon côté parce que nous étions une équipe plus réduite et une simple initiative citoyenne, et donc devant user de moins de temps pour les prises de décisions au contraire d’une association qui a des obligations légales au niveau des démarches.
Pour moi, il y a aussi le fait qu’on est plus dans l’élan du début : Quand une occasion de monter un projet se présente (en l’occurrence, ce projet pour “La bataille du libre”), c’est tellement emballant car que toutes les conditions se sont alignées dans le bon sens pour que ça marche, la motivation n’est donc pas difficile à trouver… Or, le confinement est arrivé au plus mauvais moment. Depuis, le soufflet est retombé et il me semble assez difficile de retrouver cette énergie du début.
Si chacun se convainc que c’est encore possible, alors le projet se remettra d’emblée sur les rails.