Sobriété numérique

Bonjour les libristes de la Réunion,

Juste pour signaler qu’un atelier intitulé “sobriété numérique” a eu lieu durant l’événement Partaz Nout Passions, session #14 - Événement & Rencontre - Ronkozé, espace de discussion civilisée.

Ça parle de GNU/Linux, des logiciels libres, de notre petite association, des instalalis et de l’outil Zourit.
La présentation est sous licence Art Libre. Libre à vous de la consulter.

Sobriété Numérique (COPYLEFT – Licence Art Libre – janvier 2022)

sobriété_numérique


Pour y avoir participé, je vous livre mon sentiment “à chaud”. La reconnaissance du terme ‘Logiciel Libre’ diminue par rapport aux années précédentes. Je ne sais pas si c’est spécifique au public de ce genre de manifestation, mais malgré tout, il semble que la tendance de fond auprès du grand public n’est pas en faveur des logiciels libres. Nous sommes probablement en train de régresser dans la diffusion de nos idées.

Si vous avez une quelconque idée pour relancer l’énergie de notre association, les valeurs du Libre, la motivation des militants ou pourquoi pas tout changer, je pense que c’est le moment de s’activer.

Par exemple: on se réunit prochainement pour une prochaine AG 2022, qu’en pensez-vous ?

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Ca ne peut pas être la raison principale mais l’interdiction de rassemblements publiques n’a absolument pas aidé.

Et puis aussi, le monde du libre étant né de la communauté des créateurs de logiciels sans qu’il y ait eu d’interventions de professionnels de la communication dès les tout débuts n’a pas non plus aidé.

Comme pour tout dans la vie, notre plus grand ennemi est nous-mêmes. Je pense donc qu’avec un réel travail sur la communication (qui s’amméliore avec le temps, heureusement. Y a qu’à voir ce qu’a réussi à faire Framasoft depuis quelques années), le monde du libre peut commencer à rêver de faire jeu égal avec les plus gros.

Spécifiquement pour le type de public que tu as rencontré lors de l’événement Partaz nout passions, je pense qu’une adaptation de cette même communication serait nécessaire pour leur faire comprendre tout le bien fondé des logiciels libres. (je pense pouvoir apporter ma pierre à ce niveau-là aussi)

De mon côté, je continue (tant bien que mal) de mettre en place mon petit projet vidéo pour contribuer modestement à l’essor du logiciel libre.

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Bonjour,

Je partage le sentiment de Philippe concernant l’intérêt du grand public vis à vis du monde du libre.
Le pandémie qui perdure n’arrangeant pas nos initiatives vers la vulgarisation et le partage de nos idées, nous devons, sans doute, repenser à d’autres moyens de nous faire connaitre et de faire avancer, à notre échelle, l’implantation des idées nouvelles vers une certaine prise de conscience, par le grand public, du droit de choix libre et conscient de comment souhaitons nous consommer.
Le débat reste ouvert et toutes les idées seront bonnes à prendre.
Bonne journée à vous tous

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Il y a des gens à La Réunion qui peuvent animer un atelier sur la fresque du numérique https://www.fresquedunumerique.org/
si l’outil vous intéresse je peux vous donner leur contact

sympa, merci :slight_smile:
On pourrait les inviter lors d’une prochaine rencontre Libre.re (à programmer).
L’esprit des ressourceries est en effet dans cette même tendance.

Peut-être que le terme logiciel libre perd de la reconnaissance, mais j’ai tout de même l’impression que le thème de la protection des données personnelles gagne du terrain. Dans notre boulot, nous rencontrons de plus en plus de clients préoccupés par ce sujet. Et on ne peut pas garantir une protection des données personnelles sans l’utilisation de logiciels libres.
On commence même à voir des meetings politiques où on croirait presque entendre parler la quadrature du net :

Si des personnalités politiques commencent à parler de ces sujets, c’est sûrement que de plus en plus de personnes y sont sensibles… enfin il me semble.

PS: ça serait cool si on pouvait dresser le profil en matière de logiciels libres des candidats à la présidentielle… vous avez des infos dessus ?

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Maintenant @pvincent, tu t’es attelé à communiquer aussi envers un public spécifique…

Perso, je pense qu’il faut arriver à adapter sa manière d’aborder le sujet, le fond et la forme utilisés de manière spécifique pour chaque type de public.

En faisant comme ça, on peut arriver à toucher ce qui tient au coeur des gens auxquels on s’adresse.

Concrètement, le but est d’arriver à comprendre le gens en se mettant à leur place. De cette manière, on fini par presque devenir comme eux et ancrer leur manière de communiquer en nous. Le but final est de savoir ce qu’ils veulent et de leur donner exactement ça.

Pour le type de public que tu as rencontré à cet événement, j’ai ma petite idée de comment amener les choses. J’en parlerai à l’occasion en petit comité.

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Bonjour,
Je suis partant pour une rencontre. Nous n’avons pas eu d’échange depuis longtemps.
Vivement un nouvel élan à notre association.
Bonne journée à vous

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Je pense qu’un axe intéressant pour le grand public (beaucoup + que l’aspect “code disponible qu’on peut étudier et adapter à ses besoins”) est de passer par l’écologie : c’est une thématique qui est “à la mode”, mais qui fait partie de l’ADN du mouvement des logiciels libres notamment dans son discours sur l’obsolescence programmée.
La FSF l’a bien compris et met en place un projet Upcycling Android particulièrement pertinent, à un moment où les médias mainstream n’arrêtent pas de dire à quel point notre façon de remplacer nos téléphones portables tous les 3-4 ans est intenable en termes d’utilisation des ressources.

Pour moi c’est clairement une direction à prendre sans complexe, maintenant que l’installation d’une distrib GNU/Linux sur ordi ne pose plus vraiment de difficulté (à part ceux qui veulent absolument une Arch pure, ce qui n’est pas le cas des débutants).

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