GAFAM et loi anti-trust

Encore un excellent article de Hubert Guillaud sur InternetActu.

Forcer l’interopérabilité pour rendre plus fragile les géants d’Internet (GAFAM), voici une idée qui devrait nous inspirer, nous les libristes.

Si les logiciels libres ont encore un sens de nos jours, alors le combat contre les GAFAMS devrait pouvoir s’opérer avec des états qui luttent en faveur des internautes et des citoyens plutôt que de se laisser corrompre par ces lobbies, en dépit des sommes folles qu’elles manipulent.

Malheureusement, trouver des gouvernements intègres aujourd’hui est une tâche aussi “ardue” que l’exercice de rétro-ingénierie de code compilé. Il y a un espoir, mais il faut prier très fort :pray:

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Déjà que l’exercice de rétro-ingénierie (ou décompilation) est difficile d’un point de vue technique, la cour Européenne rajoute une barrière supplémentaire en la rendant illégale dans la plupart des cas. La curiosité devient un vilain défaut dès lors qu’on touche aux profits des multinationales, yaouh :grimacing:

En résumé, la Cour confirme que la directive européenne "Software" considère les logiciels comme des œuvres littéraires qu’on ne peut altérer, modifier ou copier sans l’autorisation de leur créateur. Mais elle estime que leur acquéreur a le droit d’aller y chipoter sans demander l’autorisation de son fournisseur s’il s’agit de corriger une erreur affectant le fonctionnement pour lequel il a été acheté.

lecho.be

Les temps sont durs.
Décidément, construire le Bien Commun de nos jours est une épreuve.
“Vive les lobbies, vive l’Europe, vive les GAFAM”, est-ce que les citoyens se rendent compte de l’état de corruption de leurs institutions ou préfèrent-ils faire l’autruche ?

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